L'amphore revient en force !

Flashback : les Romains et les premières amphores en Languedoc

C’est au IIe siècle avant J.-C. que les Romains arrivent dans la région. Avec eux, ils amènent la culture de la vigne… et les amphores !

À cette époque, le port de Narbonne devient un centre commercial majeur, où circulent vins, huiles et céréales, souvent stockés dans ces fameuses jarres de terre cuite.

 -> Les amphores servaient à fermenter, conserver et transporter le vin.

 -> Des fouilles à Saint-Chinian et dans les alentours ont révélé des vestiges d’amphores, témoignant de l'ancienneté du vignoble local.

Aujourd’hui, certains vignerons renouent avec cette histoire en utilisant les amphores non plus comme contenant de transport, mais comme outil de vinification.

1.  Une tradition vieille de 6000 ans (et toujours tendance)

L’amphore, c’est du sérieux : utilisée dès -4000 av. J.-C. en Géorgie, elle revient en force dans nos caves du Sud. Plusieurs vignerons de Saint-Chinian remettent cette méthode au goût du jour… avec talent !

2.  Le raisin à nu, version terroir

Pas de bois, pas de triche. Grâce à la terre cuite, le vin révèle toute l’expression du cépage et du sol. Parfait pour les grenaches, syrahs et carignans du coin !

3. Fraîcheur et finesse, version Saint-Chinian

Les vins élevés en amphore ici surprennent par :

-leur fraîcheur minérale

-leurs tanins soyeux

-leur bouche gourmande mais précise

Un style plus épuré, mais toujours avec le caractère du Sud.

4.  Naturel, local, responsable

Les amphores en Saint-Chinian, c’est souvent le choix de vignerons engagés, en bio ou en biodynamie. Écologique, réutilisable, l’amphore s’inscrit dans une démarche durable, respectueuse du vin et du vivant.

Photos :

1.Olivia et Maxime Calas du domaine La Bosque avec leurs amphores en terre cuite de 500L 

2.Guilhem et Magali Quartironi du domaine des Pradels-Quartironi et leurs jarres

3. Cécile et Stéphane, Familles Garidou & Yerle de la Vila Voltaire